25 mai, c'est la fête des Sophie.
Sophie, c'est sophia : la sagesse. Sainte Sophie n'est pas un personnage, c'est une part de la divinité, Dieu ne pouvant qu'être sage et omniscient.
Les croyants ont toujours personnalisé les principes. Très vite, le peuple ordinaire a cru qu'il existait une sainte nommée Sophie à qui la grande basilique de Constantinople aurait été dédiée.
Les turcs musulmans ont pris Constantinople et l'ont rebaptisée Istanbul, ils ont recyclé la basilique en mosquée. Les grecs orthodoxes avaient perdu leur capitale mais ils ont continué à baptiser leurs filles Sophie et l'usage s'en est répandu dans toute la chrétienté.
La popularité de ce prénom associé au monde enfantin a traversé les siècles. Qui n'a pas lu "les malheurs de Sophie" de la Comtesse de Ségur ?
Sa dernière heure de gloire est le coup de génie d'un créateur de jouet. Il baptisa Sophie une girafe en caoutchouc, sonore et douce aux mains des tout petits. Quel bébé n'en a pas reçu une ?
Postérité garantie.
Mais pourquoi Sophie ?
La girafe n'est pas spécialement connue pour son intelligence.
C'est un mauvais coup à l'endroit des Sophie ; quand on les appelle, l'image qui vient d'abord à l'esprit n'est pas celle d'une savante mais d'un jouet couineur.
Consolez-vous, Sophie, faîtes nous un sourire, les bébés vous aiment presque autant que leur doudou et l'amour, n'est-ce pas, ça n'a pas de prix.
Bonne fête, Sophie.
cacao 27/05/2013 15:12
Tipanda 27/05/2013 21:11