La formule est de Boris Vian, il aimait comparer bourgeois et garçons bouchers.
Voilà que notre amateur de croc de boucherie persiste et signe : il tient à s'occuper du cinquième risque.
Triste époque ! Autrefois, la longévité était une chance ; aujourd'hui, c'est bien fini, on ne parle plus que d'un risque.
On lui a trouvé un nom, c'est le cinquième risque.
Après le troisième puis le quatrième âge, nous connaîtrons le cinquième risque.
Pas très engageant, on ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec le cinquième quartier.
Ce vocable désigne, chez un animal de boucherie, les abats et autres bas morceaux ( entrailles, corne, peau, etc. ) Ils ne valent pas cher mais un bon traitement de ce cinquième quartier peut faire la différence entre un bon et un mauvais boucher.
On finira par mettre en oeuvre ( sans rire ) le recyclage des grands vieillards.
J'exagère ? - A peine.
Depuis la dite "réforme des retraites", il faut user des carcasses hors d'âge.
Avant de finir dans le cinquième quartier comme de vieilles carnes, franchissons deux étapes ... direct au septième ciel !