En cette fin de vacances, pour changer des habituels marronniers (coût de la rentrée des classes, utilité de la "prime Groseille" ...etc.), une nouvelle aussi horrible que prévisible : 71 réfugiés sont morts asphyxiés dans un camion hermétiquement fermé abandonné par son chauffeur sur une route de la vieille "OTRICHONGRIE".
Première réaction, l'horreur...
Ensuite, nous avons eu droit à un complément d'informations, nous avons même vu le fameux camion à la télé, un véhicule frigorifique pour le transport de viande.
Quelle viande !
Le premier haut-le-cœur a été aussitôt suivi d'une image vieille de soixante-quinze ans, celle des camions Saurer équipés par les nazis en camions à gaz. Ce "bricolage" avait précédé l'industrialisation de la mort dans les chambres à gaz plus "productives".
Eh bien, quand l'information est tombée, avant de connaître plus de détails, il m'est venu à l'esprit que des fous criminels avaient remis en marche un des ces vieux camions à gaz.
Pourquoi ai-je immédiatement fait ce rapprochement ?
Notre génération est définitivement marquée par ce que Raul Hilberg a nommé "la destruction des juifs d'Europe" et tous les crimes de masse se mesurent encore à l'aune de la Shoah.
L'horreur n'aura donc pas de fin ?